Bonjour à tous,
Je fais le pas de rejoindre les rangs de votre communauté de passionnés de ce beau coupé, qu'est le GT et plus généralement, de la marque Alfa Romeo.
J'ai un peu plus de 50ans.
30 ans de services à l'exportation de parfums sélectifs (j'ai été patron de l'International-Export de plusieurs grandes marques de parfums et aujourd'hui consultant indépendant en exportation et structuration/méthodologie export).
S'agissant des boites métalliques à quatre roues motorisées, c'est lors d'un été 1978 que j'ai attrapé le "virus Alfa", lorsque mon parrain est venu me chercher à l'école au volant d'un coupé Bertone 1750 rouge... d'une beauté comparable à celle de Bo Derek (les anciens comprendront le niveau de comparaison).
Les vocalises de son double arbre sont à jamais restées gravées dans ma mémoire et dès que j'ai eu les moyens de m'offrir ma 1ère Alfa (d'occase), je n'ai hésité un seul instant à le faire.
J'en ai eu plus d'une vingtaine :
- de l'Alfa Sud Ti au coupé Bertone 2000 (qui a failli me mettre à la rue, tant il fut dévoré par la corrosion, que sa réfection dépassait l'entendement)
- en passant par la GTV inox 2.0 (un jour, faudrait que je fasse le pas de la mythique 116 en GTV6) et la Sprint et son ontueux boxeur 1.7,
- puis la 75 turbo et son fessier qui ne cessait de danser sur le mouillé,
..... pour arriver à l'ère des Alfa/Fiat.... (union de malheur, non pas que Fiat fait de mauvaises voitures, mais les philosophies et concepts étaient si différents que c'était un non sens).
Alfa en a payé un prix tel qu'il a failli lui être fatal et la marque continue toujours d'en faire les frais comme vous le savez tous.
Malgré ça, je n'ai pu résister au lignes du GTV (916).
Mon 1er fut un en 2.0, puis un 2.0 TB (perso... je déconseille car trop d'entretien très fréquents nécessaires, trop contraignant) et un 3.0 V6 (à mon humble sens, la version du Busso la plus fiable, au chant identique à celui du 3.2, ce dernier étant plus délicat et un brin moins fiable).
Puis, il y a eu une 156 2.0 TS et deux autres GTV (916).
En 2008, alors qu'au quotidien je ne roulait plus qu'en GTV 2.0 "red style" (TDB, sellerie, PDP rouges), voulant l'économiser, je franchi le pas du DIESEL !!!! ..... et j'achète mon 1er coupé GT, que dès sa sortie j'avais trouvé absolument magnifique avec ses lignes intemporelles.
Quelle réussite stylistique cette auto !
Quinze ans ans après sa sortie, elle ne compte aucune ride et traverse le temps avec une nonchalance unique.
Une 1.9JTD 150 reprogrammée depuis à 185.
Du coup, ce fut aussi mon 1er diesel Alfa et, diesel tout court.
Impression de tromper ma femme, de blasphémer, puis à la longue, on se fait à l'idée.
Quelques années après, en 2016, après une longue période de chasse, j'ai dégoté un coupé GT 3.2 V6 et une GTV 3.2 V6 (très rare, car produite qu'à 556 exemplaires, si je ne me trompe pas).
J'ai revendu la Casse A de ma femme pour lui acheter une 147 et ma fille roule en Mito T-Jet, vérifiée et entretenue par son papa.
Voilà, du coup à ce jour il y a 5 Alfa dans la famille, dont 3 à moi.
Le virus est toujours bien là.
Cela fait donc, une bonne quarantaine d'années que je suis grand amateur des ALFA ROMEO et admirateur passionné de l'histoire particulière, riche et mouvementée de la marque au plus beau logo de l'industrie automobile.
C'est une marque véritablement à part dans le monde autos et j'aime à croire que nous tous qui en sommes amateurs, admirateurs et/ou passionnées de la celle-ci, nous le sommes nous aussi à nos niveaux respectifs.... surtout pour l'aimer tant, alors que parfois les caprices de certaines pourraient faire fuir quiconque à jamais : je crois que c'est aussi c'est aussi cela la passion, la vraie..... où la raison et le cartésianisme n'y ont définitivement pas leur place.
En tous cas à mon sens, c'est ce qui fait qu'Alfa sera toujours à part et déchainera les passions et oppositions, par ce que cette marque à nul pareil !
Longue vie à Alfa Romeo....... Avé Alfa....... et salutations amicales à tous.
Bien à vous,